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30 mars 2013 6 30 /03 /mars /2013 18:40

Pak Chong – Parc national – Jungle – La route -

 

Lever 6h00 – En route pour Pak Chong, parc national de Khao Yai. Tuk tuk au siège rose et blanc – marche arrière dans le vent – terminal nord – bus station – une multitude de guichets, on nous sourit, on touche d’une main les joues des enfants, on nous indique le chemin – guichet 49 – un ordinateur d’un autre âge, de petits icônes miniatures sur l’écran, deux adultes, trois enfants – toujours des sourires, de la gentillesse –une vendeuse ambulante, elle porte deux plateaux en équilibre sur un bâton posé sur ses épaules – une publicité pour une crème de massage – des brochettes en grande quantité dans les échoppes, partout – sur la route, dans le bus, banlieue de Bangkok, des toits de Pick Up, partout sur les trottoirs, des toits, des plates-formes arrières et des cabines avants de Pick Up, des magasins de Bouddhas d’or, de chaises, de roues de tracteurs, de pots d’échappement chromés – un Bouddha géant en bordure de route, un Bouddha géant en haut d’une colline, un vieux Bouddha blanc au cœur d’une forêt – dans une descente, nous prenons de la vitesse, le vent siffle, nous évitons de justesse de renverser un pousse pousse – à Pak Chong, sur les lampadaires, des statues de Calao – Un jeune homme aux cheveux grisonnants nous aide à contacter notre Guest House – il nous prête son portable, son bus l’attend – Songthaews, à bord d’un songthaews, des amulettes de protection sur le rétroviseur et nous roulons de nouveau – un régime de bananes à l’arrière sur la plate forme – un bungalow au milieu d’une végétation luxuriante – une grande et large pièce et cinq matelas à même le sol – promenade – baignade dans un trou d’eau en pleine forêt – un nouveau véhicule, un camion avec plate forme – déplacement en groupe avec des français, des américains, des allemands, des canadiens – une famille de français résidant à Casablanca, trois jeunes françaises qui voyagent ensemble, elles ne se connaissent pas, elles se sont rencontrées sur internet – dans le trou d’eau, concours de nage et plongeon puis photographies de toiles d’araignées – une route chaotique et poussiéreuse – nous nous dirigeons vers la grotte – chauve-souris, insectes géants, guanos au sol – nous attendons la nuée de chauve-souris et j’écris sur le chemin – un américain parlant thaï à douze étudiants – un canadien très blanc de peau parlant avec une française qui a de la famille aux États-Unis – une distribution de piques pour un en cas ananas – la nuée en vagues continues et tourbillonnantes – grandiose – le retour de nuit, seuls les phares du camion éclairent la route défoncée , la campagne, les champs alentour – j’écoute les conversations, je somnole – au restaurant le soir, une femme seule avec un ordinateur, la cuisinière prépare le poulet, se gratte les aisselles, découpe le poulet, on joue aux cartes, on écrit son journal, on boit des bières, atmosphère estudiantine -

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23 mars 2013 6 23 /03 /mars /2013 14:34

 

Reprise d'activités... Pour un carnet de voyages, pêle mêle, un petit bout d'Asie...

 

Bangkok...

 

Temples, marchés, rues

 

Bananes frites servies par une vieille dame bossue – chauffeur de taxi aux ongles longs – bagarres de rue – jus de noix de coco – lauriers roses, bananiers, brochettes de porcs frits – – nénuphars dans les bassins – moines en toge orange – gong – Bouddha à feuille d'or – moine bénissant la foule – Bouddha géant – toit en coupoles aux tuiles rouges, jaunes et vertes – offrandes dans des coupelles – étudiantes japonaises voulant prendre en photos les enfants – fresques de petits personnages effrayants à 4, 6, 8, 10 bras – temples – bonzaïs – serpents nagas aux angles des toits – statues de divinités de pierres – accents russes – stupas, shedis de petite, de grande taille – touristes avec ombrelles de Chiang Maï – varans sur un rocher – une grande gueule de requin sortant d'un sol dallé veut nous avaler – urinoir aux normes mondiales – les enfants sont un passeport pour voyager - une tape sur la joue des enfants, ça porte-bonheur – bébés tortues et anguilles et poissons chats et poissons petits et gros dans de grandes bassines – pains de glace glissant le long d'une rigole depuis un camion – chiens errants encore – serveur bedonnant et souriant comme un gentil Bouddha avec une pince à cheveux rose et une boucle d'oreille et du rouge aux lèvres, une petite couette - assiette de légumes verts servis sous la glace pour maintenir la fraîcheur et contraster avec les épices du plat principal – lézards collés à la bâche – un pont illuminé – crâne de vache à longues cornes – un jeune homme avec un bras en plastique - de l'astrologie de rue –

 

Circulation

 

Moteur rejetant des gaz d'échappement –moteurs bruyants et polluants - masque dans la rue – hommes et femmes portant des masques de pollution dans la rue – tuk tuk à fond dans les rues de Bangkok – feux multicolores et bâches plastiques pour nous protéger -

 

Le fleuve Chao Phraya

 

Depuis le Chao Phraya, vue sur un wat – bateau bondé – cri de femme depuis un mégaphone - long trail boat plat de couleurs - à quai, ça tangue – visite des klongs, maisons sur pilotis – jonques et maisons coloniales jouxtant des bidonvilles délabrées - un moine avec un téléphone portable – immenses antennes satellites sur des cabanes en tôles ondulées – des plantes exotiques au balcon – une vendeuse de chapeaux sur une barque – sourire – toujours sourire – vendeurs ambulants et chiens errants – petit chien blanc dans les bras d'un homme sur une marche d'escalier – rétroviseur de voiture installé sur un long trail boat – hommes aux teints cuivrés et au regard inquiétant se baignant dans le fleuve – cinq balayeurs dans le parc d'un wat – les eaux du fleuve, épaisses, poisseuses et poissonneuses, des vérandas sur pilotis – chaise à bascule en fer forgé rappelant une grande roue de hamster – moines derrière un grillage – mains en prière, faire le tour d'un wat un batônnet d'encens et une fleur de lotus en mains – offrandes musiques de cordes, de flûtes – un homme avec un chapeau en forme d'ananas – deux hommes jouant aux dames chinoises avec des bouchons de bouteilles – un guitariste, une sono portable bricolé au milieu du marché – drapeaux de couleurs indiquant les destinations des bateaux à quai – tout est singulier– moteur ronflant, odeur terrible d'essence et lune orangée superbe – une femme secoue une boîte en ferraille remplie de pièces de monnaie – on me regarde écrire par dessus mon épaule – séance de relaxation collective le long du fleuve – éclairage aux lampions des restaurants, la nuit tombe et dévoile ses lumières – sifflement strident à bord d'un bateau -

 

Guest House

 

Je suis torse nu, le ventilateur tourne au-dessus de moi et je sue quand même, ma peau est quand même moite, je suis acteur dans mon propre film et je m'en fous si le film n'a pas de spectateurs du moment qu'il est tourné – petit français pour de vrai dans une mégalopole d'Asie pour de vrai et les moustiques piquent pour de vrai et j'écoute des conversations en français sur le fait d'être pieds nus chez soi, des discussions autour de voyages – Birmanie, Thaïlande, Cambodge, Laos, Bangladesh – Et d'écouter ainsi les gens, je ne sais que penser sinon que le monde est complexe et vaste et qu'il existe toutes sortes de gens, toutes sortes de façons de vivre, toutes sortes d'habitats, de coutumes, de cultures et qu'il faut peut-être avoir vécu aux Etats-Unis pour savoir comment se ferme une porte en Thaïlande et on entend Coralie Clément dans la Guest House et c'est étrange d'entre Coralie Clément là – Et je colorie le Bouddha géant qu'a dessiné mon fils sur son carnet de voyages et je suis dans un rêve, étrange et chahuté, tourmenté, brinquebalé de tuk tuk en tuk tuk, un rêve chaotique mais grisant, un rêve enivrant... Au ralenti, à toute berzingue, au ralenti, à toute berzingue, au ralenti, à toute berzingue, au ralenti, à toute berzingue...

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23 octobre 2012 2 23 /10 /octobre /2012 20:41

Pour cause d'enregistrement d'album mais de retour sous peu...

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31 août 2012 5 31 /08 /août /2012 18:34

Je veux rouler en Harley Davidson, une Harley Davidson noire, et longer les côtes bretonnes, les monts d'Arrée, la presqu'île de Crozon, Quimper puis Brest et rouler et rouler encore à n'en avoir jamais assez quand en voiture le moindre kilomètre est  pesant et ne relève parfois d'aucune poésie. Je veux jouer de la guitare et porter sur scène une chemise de femmes et des lunettes noires et me la jouer pour juste après casser mon image. Je veux chanter sous un porche par une nuit d'orage, les pieds dans le calcaire et sentir la chaleur d'un public inconnu, d'une région inconnue, dans une ville inconnue mais que déjà je connais. Je veux sortir dans la rue, mon enfant dans les bras, lui montrer les étoiles et l'entendre dire qu'elle voit des cailloux accrochés dans le noir. Je veux plonger mes mains dans le petit tas de terre formée par un trou de taupes et sentir combien cette terre est la terre saine, riche et régénérante. Je veux me promener dans les rues d'un village sur les coups de six heures du matin et découvrir de petites merveilles d'architecture à travers de petites maisons de pierres imbriquées les unes dans les autres. Je veux feuilleter dans un café librairie sur les coups de huit heures du matin un livre sur les caravanes et rêver d'en posséder une et de vivre dedans. Je veux boire un verre de vin, dehors, sur un banc, face à un terrain de boules et ne pas écouter ce que disent les amis avec qui je suis mais n'entendre que la marche lente du soleil qui décline. Je veux être en état de grâce, en quête d'un état de grâce et continuer à raconter tout ce qui se passe autour de moi, ce qui se passe à travers moi, ce qui ne relève d'aucune courbe, d'aucun graphique sinon de l'échelle de lyrisme inhérent à tout évènement. Dîner entre amis, boire entre amis, écouter des gens qui savent écouter et se passer le relais d'une conversation et chanter et peindre. Je veux rater des choses, en tirer des leçons puis recommencer pour que rien ne serve à rien. Enregistrer des sons, des sons de vent, de pluie, de vie. Je veux partir avec deux copains en canoë dans le marais, me perdre puis revenir sur mes pas et croiser des couleuvres nageant dans l'eau, des ragondins, des hérons. Je veux courir vingt puis trente puis quarante minutes et sentir les toxines s'évacuer, sentir la sueur couler de mon corps et je veux être capable de repartir. Je veux courir tout en continuant de marcher mentalement. Lire de la poésie qui donne envie d'écrire de la poésie et je veux écrire des chansons et ne pas être fier de moi, ne pas aimer mes mots, ne pas aimer ma voix pour chercher à faire mieux et je veux être capable de me connaître et ne pas me sentir sociable pour mieux me socialiser, me sociabiliser. Je veux apprendre à dialoguer et à écouter l'autre. Je veux ne me sentir d'aucune utilité pour mieux chercher à me rendre utile. Je veux avoir pour soucis de vivre pleinement et ne pas me sentir pleinement vivre et perdre mon temps pour mieux le remplir. Et voyager... Voyager...

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22 juillet 2012 7 22 /07 /juillet /2012 16:50

... à toutes et tous... Pour ceux qui souhaitent suivre mon actualité, elle est surtout micheletjeanguyesque en ce mois de juillet, un petit concert Pyl en solo en août et sinon vadrouille en famille d'ici trois jours... Youpi!!! Je ne manquerai pas de relater ces nouvelles aventures camionnesque sur ce petit blog... à très bientôt donc...

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